Emploi, insertion des jeunes, transformation numérique et compétitivité des entreprises font partie, selon les DRH, des priorités auxquelles le futur président devra s’attaquer.
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Du 5 janvier au 5 février dernier, l’Association nationale des DRH (ANDRH), plus grande communauté de DRH en France, a réalisé un sondage auprès de ses adhérents au sujet de la présidentielle. Sur 5 000 DRH membres, 582 ont répondu. Preuve qu'ils se sentent très concernés par les échéances électorales et que les résultats auront un impact sur la pratique de leur métier à court et moyen terme. Selon eux, trois sujets devraient être prioritaires dans le débat public : l’insertion professionnelle des jeunes (40,43 %), la transformation numérique (33,83 %) et le développement des nouveaux modes d’organisation du travail (28,94 %). Exemple avec le télétravail qui se déploie dans bon nombre d’entreprises. « La branche assurance réfléchit à un accord », laisse entendre Benoît Serre, DRH du groupe Macif et vice-président délégué de l’ANDRH.
D’autres enjeux devront être pris en compte dans les politiques mises en œuvre à l’issue des scrutins, notamment le vieillissement de la population active, les systèmes de protection des nouvelles formes de travail, le bien-être au travail et la compétitivité à l’international. « Le coût du travail en France sur le volet des charges patronales a déjà été réduit, fait remarquer Jean-Paul Charlez, président national de l'ANDRH, mais il faut aller plus loin. » Les DRH y sont largement favorables et estiment également que la suppression des charges salariales ne relevant pas du risque dit « entreprise » (cotisation maladie, par exemple) serait efficace.