L’Amrae a publié en octobre la huitième édition de son baromètre des métiers du risk management. 275 adhérents risk managers ont répondu à une enquête métier qui détaille les invariants d’une profession très présente dans l’industrie, l’énergie, l’assurance et la supply chain. À l’horizon 2026, les risques cyber/IT font partie du top 5 des risques pour 84 % des répondants.
Dresser le portrait robot du risk manager : c’est l’ambition du baromètre biennal des métiers du risk management publié début octobre* par l’Association pour le management des risques et des assurances de l’entreprise (Amrae). L’édition 2024 analyse l’enquête métier (42 questions) adressée en ligne aux 1 035 adhérents risk managers de l’Amrae en mars et avril 2024. Laquelle a bénéficié d’un fort taux de réponses puisque 275 risk managers (soit 26,6 %) y ont contribué, dont 50 % sont « top risk managers » et affichent quinze ans d’ancienneté dans la fonction. Pilotée par Thibault Bulabois, directeur risques et contrôle interne du Groupe FDJ, avec l’appui du pôle scientifique de l’Amrae, l’enquête présente ainsi une myriade d’informations sur l’organisation d’appartenance, le profil sociologique, la formation initiale, les activités et les missions spécifiques des répondants.
Photographie grand-angle
C’est une donnée historique de la profession : 90 % des répondants travaillent pour une grande entreprise ou une entreprise de taille intermédiaire (ETI). Le secteur public ne réunit que 5 % des risk managers contre 3 % pour les PME/PMI. Sur le plan géographique, 72 % travaillent en île-de-France, 4 % dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Grand-Est contre 3 % pour les régions Paca, Hauts-de-France, Occitanie et Outre-mer. Au chapitre des secteurs économiques dominants, 30 % des répondants exercent dans l’industrie et l’énergie, 11 % dans le secteur assurance/réassurance/mutuelle/institution de...