Méconnu des jeunes, le secteur de l’assurance doit mettre les bouchées doubles pour attirer les talents. Une mission qui incombe en partie à l’Université de l’assurance, une association soutenue dans son action par un réseau d’ambassadeurs des métiers de l’assurance.
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« L’assurance, on y entre par hasard, on y reste par passion », énonce Sylvain Mortera, président de l’Université de l’assurance et directeur général du groupe Aréas, devant un public d’étudiants. En ce mardi matin, dans un amphithéâtre de l’université catholique de Lille, un colloque de l’Université de l’assurance mobilise quelques « pointures » du secteur. Bernard Spitz, président de la FFA, énumère une série d’avantages à embrasser un métier dans l’assurance : les investissements verts des assureurs, le développement de la gestion du risque dans notre société, la forte implication du secteur vis-à-vis des développements technologiques... Pour illustrer la méconnaissance de cette branche d’activité par les jeunes, il évoque son passé d’étudiant en finance où le mot assurance n’a jamais été prononcé. Stéphane Dessirier, directeur général de la MACSF, premier assureur des professionnels de santé, entre dans le vif du sujet en peignant les tempéraments qui attirent les recruteurs : « Ce que nous recherchons, ce sont des jeunes prêts à s’adapter parce que nous ne sommes pas sûrs que les métiers pour lesquels ils auront été formés existeront toujours dans dix ans. »
Les étudiants ne se bousculent pas
Autant les jeunes ont une image précise de la banque, autant l’assurance reste abstraite à leurs yeux. Si le but du colloque est d’inciter ceux qui sont en quête de pistes professionnelles à s’intéresser au secteur de l’assurance, les étudiants ne s’y bousculent pas et les rangs de l’amphithéâtre sont clairsemés...