Historiquement sous-utilisés en comparaison des autres pays européens, les contrats d’alternance s’imposent de plus en plus en France comme une solution pour faire face aux besoins en main-d’œuvre, notamment dans le secteur de l’assurance. Les intérêts sont multiples car le contrat d’apprentissage ou de professionnalisation permet de former le jeune à la « culture maison » et de le fidéliser. Pour les grands groupes, c’est une solution pour répondre aux besoins massifs en compétences. Pour les acteurs qui ont moins de notoriété, c'est également une opportunité pour se faire remarquer et attirer les jeunes. Aujourd’hui, près d’un recrutement sur quatre dans le secteur de l’assurance se fait par le biais de l’alternance. La tendance devrait se renforcer, sous l’effet d’une part de la pénurie des compétences, mais aussi de la mise en œuvre de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », actuellement en discussion devant le Parlement. Ce texte repose sur trois volets : la réforme du secteur de la formation professionnelle, de l’assurance chômage et de l’apprentissage.
« Notre pays compte plus de 1,3 million de jeunes sans emploi et sans qualification, ce qui est un immense gâchis humain, une aberration économique et un risque majeur pour la cohésion sociale. L’apprentissage est une des solutions – pas la seule, mais assurément une des plus prometteuses et importantes – à cette situation inacceptable. Il constitue une voie de réussite et une promesse solide...