Le plan « France relance », engagé par le gouvernement en septembre dernier, encourage fortement la transformation et la digitalisation des formations. Parmi les nouvelles attentes des entreprises figure également le souhait d’accentuer la formation distancielle pour des raisons avant tout conjoncturelles mais aussi économiques et de logistique.

Face à ces évolutions, les organismes de formation ont dû se réinventer et transformer bon nombre de leurs formations présentielles en classes virtuelles, en adaptant leurs méthodes pédagogiques pour conserver l’interactivité au sein de la formation.

Les collaborateurs sont en effet très attachés aux échanges en direct avec les formateurs et aux temps de partage proposés lors des mises en pratique.

La classe virtuelle est la solution idéale pour combiner l’interactivité entre les apprenants et les formateurs. C’est un moment unique pour que chacun puisse être concentré sur sa formation, depuis chez soi en télétravail ou sur son lieu de travail. Les formateurs se sont adaptés à la façon de travailler des clients, ces derniers n’utilisant pas tous les mêmes outils collaboratifs. Aujourd’hui, il est primordial de pouvoir se déployer sur n’importe quel logiciel pour réaliser des classes virtuelles. Mais il est difficile d’assurer son rôle de pédagogue tout en apportant un soutien technique aux apprenants. En effet, quand le formateur est seul, il gère tout, y compris les problèmes de connexion des apprenants.

Il y a un risque que les stagiaires se déconcentrent et « décrochent » de la formation. Le métier de coordinateur classe virtuelle est donc très important pour prendre en charge la logistique et la coanimation, pour que formateurs comme apprenants puissent se consacrer pleinement au contenu de la formation et aux échanges.