Quelle que soit la branche d'activité, la mobilité internationale se développe dans l'assurance. Côté salaire, le principe d'équilibre par rapport au pays d'origine s'applique le plus souvent. Etude de cas dans quatre sociétés.
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Avec la mondialisation, la chasse des talents est ouverte par les multinationales. Sur les marchés matures où elles veulent se renforcer et sur les marchés émergents où elles souhaitent s'implanter, il leur faut trouver les experts pour participer au développement de leurs activités. D'après l'étude de Maxis Global Benefits Network - un réseau international formé par Axa et MetLife pour fournir de la protection sociale et des avantages sociaux -, dans les cinq ans à venir, le nombre de cadres travaillant à l'étranger devrait s'accroître. Conséquence, une réelle compétition est née au niveau mondial en ce qui concerne la recherche de talents. Certains secteurs comme la santé, l'informatique, l'industrie pharmaceutique ou encore les biotechnologies se montrent très préoccupés par la pénurie de talents et les difficultés de recrutement. Ce n'est pas encore le cas dans les secteurs de l'assurance, de la réassurance et de l'assistance. Car les grands groupes agissent de façon proactive en matière d'évaluation des talents disponibles et gèrent leur mobilité internationale. Zoom sur la politique de recrutement à l'international de quatre acteurs : un courtier, un assureur, un réassureur et un assisteur.
Aon promeut la diversité
Dans le monde du courtage, Aon se définit comme un groupe global. En France, ses trois activités sont regroupées dans une seule entité juridique. Et dans son département international, Aon Global Client Network, une quinzaine de nationalités sont représentées. Sur 1 200 collaborateurs...