Jérôme Balmes aime les gangsters, les start-up, tout ce qui ressemble à une bonne idée, les nouvelles technologies et les périodes charnières. Il n’en fallait pas moins pour donner envie à Bernard Spitz de lui confier le poste de directeur du digital et de l’innovation de la FFA !
Journaliste
Nous sommes en 1997 dans le Michigan. Jérômes Balmes, alors étudiant à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, est aux États-Unis pour un an. Et ce qu’il découvre outre-Atlantique l’aiguillonne : « J’ai eu le déclic lorsque je suis allé aux USA à la fin des années 1990. C’était fascinant de voir les débuts d’entreprises comme Expedia ou Amazon et d’utiliser pour la première fois une webcam ou une messagerie électronique ! »
Fraîchement rentré en France et diplômé de l’IEP, il applique ces recettes américaines en créant sa propre société spécialisée dans la publicité en ligne, Mediastay, dès 1999. Il poursuit ses études en alternance à l’École supérieure de commerce de Paris (ESCP) et intègre le groupe Vivendi, où il participe à des projets stratégiques pour l’entreprise, alors à une période clé de son histoire. « Ce qui m’a marqué chez Vivendi, c’était le choc de la transformation digitale. Je m’occupais des sujets liés à la musique, et c’était le début de la transformation radicale du business model de l’industrie du disque, notamment avec l’émergence du peer-to-peer. » C’est d’ailleurs cette même sensation de prendre part à l’évolution majeure d’un secteur d’activité qui l’a convaincu de se frotter à l’assurance : « Le secteur de l’assurance se situe à un moment charnière et c’est selon moi la période la plus intéressante, car il va se passer énormément de choses. »
Mais avant que sa rencontre avec Bernard Spitz dans les couloirs de Vivendi ne porte ses fruits en...