Yves Laqueille
DRH, Allianz France
« Le recours à la chasse de têtes est mineur, mais pas anecdotique, chez Allianz France. En moyenne, nos dépenses annuelles consacrées à l'approche directe s'élèvent à quelques centaines de milliers d'euros. Ce mode de recrutement est toutefois un peu en baisse, car le changement de marque et de communication a eu un effet favorable sur notre image d'employeur. Pour recruter, l'entreprise a donc moins besoin de faire appel à un ambassadeur comme peut l'être un chasseur de tête très réputé. D'ailleurs, cette année, nous n'avons pas eu recours à ce type de service pour le top management. Ce qui ne veut pas dire que nous n'y ferons pas appel. Sur les fonctions commerciales, nous avons aussi recours aux cabinets de chasseurs de têtes, mais essentiellement pour du "sourcing", c'est-à-dire du repérage de profils. Pour les actuaires, tellement courtisés par les cabinets, la chasse de têtes montre ses limites. »
Muriel Nicou
responsable recrutement, Axa France
« Le recours aux chasseurs de têtes était une pratique courante il y a quelques années, c'est devenu exceptionnel aujourd'hui. Il y a quatre ans, la fonction recrutement d'Axa France s'est organisée comme un cabinet de recrutement externe, en développant ses pratiques pour mieux détecter les profils et évaluer les compétences, et en faisant évoluer son organisation, notamment en spécialisant les consultants par métier. Nous ne sommes cependant pas allés jusqu'à certaines pratiques de cabinet de chasse comme la reconstitution d'organigrammes. En plus de notre site web dédié,...