Très diplômés et très recherchés, les risk managers pourraient monter encore d'un cran dans les organisations avec la certification. Un gage de reconnaissance supplémentaire sur un marché de l'emploi tendu.
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Sans gestion des risques ou risk management, les dirigeants d'entreprise peuvent difficilement maintenir les risques de leur société à un niveau acceptable. Pas moins de seize risques ont été listés par l'Amrae dans son baromètre 2013 du risk manager (graphique ci-contre) ! En cas de survenance, ils sont susceptibles d'affecter les personnes, les actifs, l'environnement, les objectifs de l'entreprise ou sa réputation.
Nombre d'organisations l'ont compris et se sont entourées de risk managers ou directeurs de la gestion des risques, titres les plus répandus. D'après la Fédération des associations européennes du risk management (Ferma), ils seraient plus de 31 000 à exercer ce métier en Europe.
Difficile d'en connaître le nombre exact en France. L'Amrae en regroupe déjà un millier, répartis dans une dizaine de secteurs d'activités. Les services, le transport/logistique, la banque, l'assurance, le BTP et les hautes technologies sont les plus représentés.
La fonction exige une certaine maturité (81 % ont plus de 40 ans), et tend à se féminiser : elle comptait 28 % de femmes en 2013 contre 23 % en 2011. A ces postes, on travaille à la fois sur le savoir être et le savoir-faire. « Sens de l'écoute, esprit de synthèse, créativité et capacité de communication sont indispensables. Or les femmes sont généralement douées dans ces domaines », analyse Bénédicte Huot de Luze, déléguée générale de l'Amrae. Dans les entreprises du CAC 40, le risk management peut mobiliser jusqu'à 30 personnes...