Après un an d'affontement, syndicats et direction sont parvenus à s'entendre sur des mesures de reclassement et d'aide aux licenciés.
chef de rubrique
Il y a un an, quand la direction d'Aréas a annoncé qu'elle prévoyait un plan de réorganisation, avec la fermeture de trois délégations (Angers, Montpellier, Tours) et la suppression de 119 postes, les salariés sont tombés de haut. En effet, un mois plus tôt, ils bénéficiaient d'une augmentation générale de 32 €. « Rien ne permettait de croire à un grave problème financier, même si, depuis trois ans, la direction indiquait que la société perdait de l'argent », confie Dominique Depaquit, secrétaire du comité d'entreprise.
La crise économique et les catastrophes naturelles n'ont rien arrangé. « Aréas a dû épurer son portefeuille auto, poursuit Dominique Depaquit. La société s'est orientée vers les risques d'entreprise, des professionnels et l'assurance vie. » Du côté d'Aréas, on indique que « ces trois dernières années ont été déficitaires à cause des catastrophes naturelles. L'exercice 2010 s'est soldé par une perte de 14,7 M€. Et des mesures ont été prises pour accroître la qualité de souscription des risques ».
Réallouer les ressources métier
« Outre la nécessité d'améliorer nos résultats, nous devions repenser notre organisation pour être plus efficace, abaisser nos frais structurels sans valeur ajoutée sur l'assurance et optimiser nos compétences, explique Laurence Rio-Chouvin, DRH. Nos délégations régionales, trop nombreuses, étaient jusqu'alors généralistes et de petite taille. Il nous est apparu nécessaire, compte tenu de la concurrence, de spécialiser nos délégations et de concentrer nos effectifs et compétences sur un nombre plus restreint de sites. En d'autres termes, de réallouer nos ressources liées au métier. »