Fraîchement arrivé au sein du cabinet Orid avocats, Benoît Lapointe a partagé sa vie professionnelle entre deux pays, Québec (Canada) et France, et deux métiers, assureur et avocat.
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Disons-le d’emblée : impossible de ne pas tomber sous le charme de Benoît Lapointe. Sympathique en diable, le sourire naturellement au visage, son accent québécois viendrait à bout des barrières du plus pisse-froid des interlocuteurs. Après presque vingt années passées à gravir les échelons du groupe d'assurance canadien Optimum, il a tout récemment renoué avec son métier d’origine au sein d'Orid, un cabinet d'avocats spécialisé dans les problématiques d'assurance. Droit et assurance, Québec et France, son parcours est empreint de la double appartenance.
Le droit pour vocation
Né au Québec en 1969, il aurait pu faire carrière dans le hockey sur glace si une blessure n'avait pas stoppé sa pratique et ses ambitions. Passer du palet au palais est cependant tout sauf un pis-aller car « le droit est une vocation depuis le lycée », confesse l'intéressé. En 1993, la rencontre avec celle qui deviendra sa femme le pose en France et lui donne même un premier goût d'assurance ! Stéphanie est la fille d'Yves Thiré, qui fut directeur général de la Maaf de 1973 à 1990. Benoît Lapointe se souvient d'ailleurs d'un job de saisonnier à Niort du côté d'Inter mutuelles assistance. « J'avais un accent québécois encore plus fort qu'aujourd'hui et les sociétaires en panne sur l'A10 étaient assez étonnés d'avoir un Québecois en ligne ! », raconte-t-il.
Après son mariage en 1996, il retourne à Montréal où, passé un MBA HEC, il rejoint rapidement Optimum à l’époque comme avocat. Au bout de dix ans, il saute sur l'occasion...