En France, près de 12 000 agents généraux, représentant 12 compagnies (Allianz, Aréas, Aviva, Axa, Gan assurances, Generali, La Médicale, MMA, Monceau assurances, Mutuelle de Poitiers, SwissLife, Thélem assurances) emploient environ 24 000 salariés.

Agéa est présidée par Patrick évrard, ancien président du Snagan de 2004 à 2010, et dirigée par un comité directeur, lequel est soutenu par un bureau exécutif et un conseil fédéral.

Le comité directeur, élu pour trois ans par les membres de l’assemblée générale, se réunit au moins dix fois par an et ses membres ont la particularité d'être tous agents généraux. Il dirige donc en connaissance de cause et porte les préoccupations de la profession. Le rôle politique d'Agéa est évident : elle défend les intérêts des agents et a une mission de lobbying pour faire connaître la profession.

Dernièrement, Agéa s'est par exemple associée à la CSCA et à l'Anacofi pour demander le report d'un an de l'application de la directive sur la distribution d'assurances (DDA), qui doit entrer en vigueur en février 2018.

Agéa est également le syndicat patronal compétent pour négocier la convention collective du personnel des agences générales d’assurance. La fédération dispose par ailleurs d'organes « satellites », comme Agéa formation (association qui vise à promouvoir des stages de formation auprès des agents), ou Agéa promotion (structure commerciale qui délivre notamment des prestations aux agents sous la marque Agéa RH). Depuis son élection en 2015, Patrick évrard souhaite réinventer le modèle de l’agent général.

« La profession connaît de multiples enjeux avec une concurrence accrue, l’inflation réglementaire de plus en plus vive et la transformation digitale. Face à cela, le modèle de la profession doit évoluer afin d’assurer la pérennité et l’attractivité du métier », affirme-t-il.