Quels sont les besoins d’assurance de la ville de Cognac ?
Nous avons besoin de couvertures pour les biens et le bâti (la ville est propriétaire de 125 000 m2 de bâti), la flotte auto et utilitaires, la RC, la protection fonctionnelle des agents et la protection juridique. Lorsque des événements sont organisés, comme le festival Blues passions ou la Fête du Cognac, c’est aux organisateurs de s’assurer. Nous leur faisons néanmoins signer une convention pour s’assurer qu’ils prendront bien en charge les éventuelles dégradations de biens publics. Le risque médical des agents (environ 500 personnes) constitue la prime la plus importante. Nous avons décidé de ne couvrir que les risques lourds (décès, accidents du travail) et les congés maladie de longue durée. Nous avons fait l’impasse sur la maladie « ordinaire » et la maternité, du fait du montant trop important de la prime. Actuellement, la prime pour l’assurance du personnel s’élève environ à 170 000 € ; il faudrait la multiplier par 2,5 si l’on y intégrait la maladie ordinaire. En 2007 et 2008, nous n’avions pris aucune protection en santé. C’était un calcul purement financier.
À quelles difficultés d’assurance la ville est-elle soumise ?
En 2013 et en 2014, nous avons été touchés par des tempêtes, avec des dégradations de bâtiments et d’espaces verts. Notre assureur dommages a alors voulu doubler notre prime. Après négociation, il a moins augmenté le tarif que prévu, mais nous avons dû prendre une franchise de 50 000 €. En 2015, nous n’avons eu aucun sinistre important et nous avons essayé de renégocier la prime à la baisse. Malheureusement, un incendie de poubelles a été déclenché début 2016, occasionnant 70 000 € de réparations, et la négociation a été ajournée.