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Trois questions à David Trohel, directeur des partenariats et du marketing produit de Santiane

Publié le 19 novembre 2018 à 8h00

jc.manuceau@tribune-assurance.fr

Quel est l'impact de la réforme de la sécurité sociale étudiante ?

En 2018, environ 2 000 personnes par jour sont venues comparer les complémentaires santé sur notre site, et moins de 2 % de nos prospects étaient des étudiants. Il est évident que cela augmentera dans les prochaines années. La réforme va favoriser la comparaison des offres et l’ouverture du marché, même si nous pensons que les étudiants resteront en majorité couverts par le contrat familial. Par conséquent, il s’agit d’une clientèle qui restera plus longtemps en portefeuille. Nous avons d’ailleurs harmonisé les conditions d’affiliation des étudiants sur toutes nos offres, qui pourront désormais rester jusqu’à 26 ans sur le contrat de leurs parents. Nous constatons la même pratique chez la plupart des compagnies.

Quelle est la particularité de la clientèle étudiante ?

Il s’agit d’une clientèle très digitalisée. La complémentaire santé constitue par ailleurs leur première expérience avec l’assurance, en même temps qu’un poste important de leur budget. Les étudiants demandent donc avant tout des produits simples avec des remboursements de frais rapides. Ils souhaitent également un accès à l’information et au service client le plus fluide possible. Sur Santiane, nous tentons de rendre plus simple le parcours client, en permettant notamment la souscription électronique ou en offrant des services en ligne, comme la téléconsultation mais aussi un deuxième avis médical.

Comptez-vous développer une stratégie de communication particulière vis-à-vis des étudiants ?

Nous allons d’abord attendre de voir comment le marché se comporte et si les requêtes et les taux de transformation augmentent. Il faut en effet se montrer prudent, car pour...

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