Protéger l’enfant dans le cadre de son école, c’est tout l’objet de l’assurance scolaire. Si elle n’est pas obligatoire sur le papier, elle l’est dans les faits. Explications.
journaliste
À chaque rentrée, les parents se posent la question de souscrire une assurance scolaire pour leurs enfants. Celle-ci n’est pas obligatoire, mais recommandée, pour les activités qui se déroulent en classe. En revanche, les établissements publics exigent que les enfants soient couverts pour les activités dites facultatives : cantine, étude surveillée, sorties scolaires, sport en dehors de l’établissement, classes de découverte… À défaut, les enfants ne peuvent y participer. Assureur mutualiste créé en 1932 par des enseignants, la MAE est spécialiste de l’assurance scolaire et plus largement de la protection des enfants et de leur famille. « Les instituteurs à l’origine de la création de la MAE souhaitaient protéger les enfants dans le cadre scolaire », explique Stéphane Coste, directeur général délégué. Quatre formules sont proposées : de 11,90 €/an à 38,50 €/an. La protection la plus simple couvre a minima les activités scolaires et périscolaires ainsi que le trajet école-domicile en cas d’accident subi ou causé par l’enfant. La plus complète est élargie aux activités de l’enfant dans le cadre de la vie privée : loisirs, sport, colonies de vacances, séjour à l’étranger… Si toutes les formules prévoient un soutien psychologique en cas de harcèlement, cyberharcèlement, agression ou racket (à raison de cinq consultations dans la limite de 40 € chacune), seule la formule 24/24 Plus offre en outre une assistance psychologique doublée d’un service d’informations juridiques sur l’e-reputation.