La délégation des fonctions informatiques et/ou de back office peut représenter une réelle opportunité pour des assureurs vie confrontés aux contraintes réglementaires ou positionnés sur certains segments de clientèle.
Même si la majorité des assureurs gère ses contrats vie de A à Z, certains cherchent à déléguer voire à externaliser cette activité qui, on l'a vu, peut vite devenir très lourde, contraignante et coûteuse. Tous les cas de figure se présentent : conclure un contrat avec un fournisseur de progiciel, livré avec les évolutions installées qu'il suffit d'ajuster dans son propre système d'information (c'est le cas de Natixis assurances), externaliser la plate-forme informatique en conservant le back office, externaliser certains actes (CNP assurances), ou externaliser le tout auprès de sous-traitants, pour ceux qui souhaitent se débarrasser de la gestion de leur back office et des problèmes informatiques liés. Skandia, par exemple, conserve une gestion interne de son back office, mais externalise l'outil informatique de gestion, accessible par internet.
Le recours aux progiciels du marché est de plus en plus marqué. Cette solution permet d'intégrer les nouvelles réglementations beaucoup plus rapidement, de réaliser des évolutions à la demande et de minimiser le coût grâce à la mutualisation. Mais nombreux sont encore les assureurs qui estiment que le système d'information reste un élément clé de la chaîne de production et sont encore réticents à sauter le pas. « Les assureurs hésitent encore à confier à un prestataire ce qu'ils considèrent comme le cœur de l'activité, constate Frédéric Valluet, directeur de l'offre assurance chez Linedata. Cependant, je pense qu'ils prendront...