Le marché dynamique du sport professionnel ne laisse pas les assureurs indifférents. La preuve avec MetLife et Assurup, qui s’introduisent tantôt dans les vestiaires, tantôt dans les esprits pour conquérir de nouveaux terrains de jeu.
Les récentes déclarations concernant l’amnésie de Sébastien Chabal, ancien rugbyman international, ne se souvenant d’aucun de ses matchs, d’aucune Marseillaise lors de ses 62 sélections avec l’équipe de France ou de la naissance de sa fille, ont ému le monde du sport. Dernièrement, le journal L’Équipe a consacré une enquête sur les séquelles pour les athlètes du sport professionnel. Éric Di Méco, arrière gauche de l’Olympique de Marseille, champion d’Europe en 1993, confie qu’il est aujourd’hui à la limite du handicap moteur. Il raconte avoir disputé la finale de Coupe des clubs champions européens contre l’Étoile Rouge de Belgrade en 1991 (0-0, 3-5 aux tirs au but) avec « les croisés pétés », deux semaines après s’être blessé au genou droit. L’ex-international français en ressent encore les conséquences dans sa vie quotidienne. Il y a aussi le « on est tous pétés », de Fabien Barthez, l’ancien gardien de but des Bleus, de l’OM et de Manchester United, qui témoigne des difficultés à se remettre physiquement d’une carrière de haut niveau dans le football.
Le marché de la prévoyance des footballeurs pros collecte 20 M€ par an
Lorsque l’on sait que l’indemnisation des clubs de football en cas de coup dur ne va pas au-delà de trois mois en France, six en Italie et quarante-deux jours en Allemagne, on comprend que les juteux contrats de footballeurs professionnels et autres ne doivent pas s’exempter de contrat de prévoyance pour des personnes dont les carrières sont toujours courtes et représentent souvent l’intégralité des revenus de familles entières. L’arrêt de travail, l’arrêt de travail prolongé et le décès peuvent être garantis via des contrats concernant des montants parfois de dizaines de millions d’euros.