Même si, l'an passé, le top 100 a un peu moins souffert que le reste du marché, la plupart des contrats affichent, malgré tout, une chute de leur collecte.
Sonnés, mais pas KO ! En ce début 2012, une impression résolument offensive se dégage du discours des assureurs, apparemment bien décidés à remonter la pente d'une année 2011 qui ne les a guère épargnés. « L'an passé, l'exercice a clairement été scindé en deux, résume Ingrid Bocris, directrice du marketing de Sogécap, filiale de la Société générale. Le premier semestre, plutôt vigoureux, a été caractérisé par une collecte brute qui, dans nos réseaux, progressait à un rythme de 5 %-6 %, et un mouvement de retraits modéré. Puis le second semestre a accusé une chute brutale d'activité, avec une accélération très nette des rachats à partir de la mi-août, date où s'est répandue la rumeur infondée d'une faillite de la Société générale. Mais malgré la tourmente, notre collecte nette est restée positive. » Même son de cloche chez Crédit agricole assurances, où, à défaut de dévoiler le chiffre de collecte brute de sa compagnie, Bruno Carles, directeur général adjoint de Predica, insiste « sur la forte capacité de résistance du réseau qui a permis de finir l'année avec une collecte nette positive de 2,5 Md€ et des encours en progression de 1,3 % ».
« Résistance »
C est également le maître mot qu'a choisi Bernard Spitz, président de la FFSA (Fédération française des sociétés d'assurances), pour résumer l'état du marché de l'assurance vie lors des résultats prévisionnels. « Malgré une année 2011 soumise à la combinaison de vents contraires, d'abord bien orientée puis secouée par la crise des dettes, la...