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Qui épargne en sa jeunesse le retrouve dans sa vieillesse. » Comme imagé par ce proverbe, la retraite nécessite de s’y préparer. Toutefois, la pratique diverge de la théorie. à l’international, seules 26 % des personnes en âge de travailler épargnent régulièrement pour leur retraite, d’après l’étude « The Future of Retirement, Bridging the Gap », réalisée par HSBC en partenariat avec Ipsos Mori. La France se situe nettement en deçà de cette moyenne, avec seulement 18 %, à comparer avec le Royaume-Uni (33 %), le Canada (38 %) et les États-Unis (40 %).
En général, ce manque de préparation vis-à-vis de la retraite semble lié à la faible connaissance du budget global nécessaire une fois à la retraite. Seule la moitié des personnes en âge de travailler s'estime, en effet, bien informée quant au coût des frais liés à un hébergement en maison de retraite. Elles sont encore moins nombreuses (42 %) à savoir combien elles devront dépenser pour financer des soins médicaux à domicile. Ainsi, la plupart des personnes en âge de travailler déclarent privilégier leurs besoins financiers immédiats, sans anticiper leur retraite. Pour preuve, plus d’un actif sur trois (33 %) préfèrent profiter de « l'instant présent » plutôt que d'épargner pour leurs vieux jours.
Par ailleurs, faute de préparation à la retraite, celle-ci n’est plus synonyme d'un arrêt total d'activité : bien au contraire, à l'échelle internationale, 58 % des personnes sondées ont l'intention de continuer à travailler dans une certaine mesure une fois à la retraite.