Si les Français sont satisfaits de leur système de santé à 67 %, 43 % renoncent aux soins en raison de leurs coûts trop élevés ou des difficultés rencontrées pour obtenir un rendez-vous dans des délais convenables, principalement chez les dentistes et médecins spécialistes.
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85 % des Français s’attendent à ce que leurs dépenses de santé continuent d’augmenter et le nombre de citoyens favorables à la modulation des remboursements en fonction des revenus a augmenté de cinq points en un an.
Cinq mois après l’entrée en vigueur de l’ANI, un Français sur cinq a en tout cas changé de complémentaire santé. 16 % ont souscrit une couverture supplémentaire individuelle dont 29 % des 18-24 ans, avec comme principaux objectifs l’amélioration des remboursements et le bénéfice de nouveaux services, y compris pour 59 % d’entre eux dans le cadre de contrats non responsables. Surtout, un Français sur quatre envisage de recourir à une couverture supplémentaire, dont le coût mensuel moyen de 22 € jusque-là est passé à 41 € au premier trimestre 2016.
Santé connectée
Le salut viendra-t-il de l’e-santé ? Sept Français sur dix sont favorables à la mise à disposition de leurs données de santé pour les partager avec le corps médical à 87 % ou la médecine du travail à 54 %. C’est l’utilisation des objets connectés elle-même qui a quasiment triplé et celle des applications mobiles santé qui a doublé depuis 2015. En outre, un quart des Français serait prêt à payer pour ces outils et services de santé connectée pour un budget pouvant aller jusqu’à 12 € par mois.