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«Un acteur de petite taille mais proche des courtiers»

Publié le 1 mai 2019 à 16h00    Mis à jour le 4 juin 2019 à 11h54

Dominique Rigaud, directeur commercial France

Optimum groupe financier célèbre ses 50 ans cette année. En France depuis 1975, suite au rachat de la Solidarité vie, le groupe québécois d’assurance vie, d’assurance, de réassurance et de gestion d’actifs compte se renforcer sur la prévoyance et l’épargne grâce à sa forte proximité avec ses courtiers, tout en préparant son expansion en Europe. Luc Pomerleau, directeur général adjoint, et Dominique Rigaud, directeur commercial, dévoilent les ambitions d’Optimum.

Dominique Rigaud, directeur commercial France
Luc Pomerleau, directeur général adjoint France

Comment vous situez-vous sur le marché français ?

Luc Pomerleau : Nous sommes un acteur de proximité dans l’assurance vie, avec plus de 40 millions de chiffre d’affaires, des salariés à Paris et en province. Cette petite taille souhaitée nous permet de conserver une relation de grande proximité avec nos assurés, nos courtiers et grossistes, demandeurs de relations directes avec leurs fournisseurs. Tous ont la certitude d’obtenir rapidement un interlocuteur, une solution aménageable, voire sur-mesure, grâce à nos actuaires et notre société de gestion agréée par l’AMF. Nos origines québécoises développent une forte empathie chez nos partenaires, tandis que notre affiliation à un grand groupe rime avec solidité financière et performance à long terme.

Dominique Rigaud : Nous cultivons des valeurs d’expertise, de rigueur et de proximité. Nous proposons ainsi des journées de formation gratuite sur la directive DDA, qui impose aux distributeurs au moins quinze heures de formation par an. Nous sommes fiers de leur en offrir au moins la moitié.

Aujourd’hui, sur quels marchés intervenez-vous ?

DR : Nous voyons des opportunités sur des niches délaissées par les grands assureurs. En assurance vie, nous proposons des contrats individuels avec des capitaux plus élevés que des assurances obsèques classiques. Ces produits, que nos courtiers peuvent personnaliser, répondent aux défis de clients confrontés à des droits de successions élevés, de la prise de relais du régime de prévoyance à la cessation d’activité, etc.

Quelles sont vos ambitions ?

LP : Optimum avance avec une stratégie de développement maîtrisé. Un dicton canadien veut que pour gagner un sou de plus, il ne faut pas perdre le premier. Nous progressons donc pas à pas, une fois consolidée l’étape précédente.

DR : Nous avons presque achevé notre maillage territorial avec six délégués régionaux près de nos courtiers ; un septième rejoindra bientôt l’Occitanie. Cette croissance pondérée est le reflet de notre vision à long terme.

Allez-vous explorer d’autres marchés ?

LP : Nous n’irons pas dans l’assurance santé qui relève de l’IARD. Ni dans la prévoyance « traditionnelle » où interviennent tous les assureurs. Notre stratégie est claire : implanter Optimum sur des créneaux délaissés par les grandes compagnies. Lorsque nous avons acquis Velasquez, Xaar et la branche épargne de Malakoff Médéric, nous avons racheté des portefeuilles en run-off que ces entreprises souhaitaient céder.

DR : Nous proposerons des produits d’épargne ou de prévoyance atypiques avec des critères différenciants. Par exemple, un nouveau contrat Madelin complètera bientôt notre gamme. Nos distributeurs n’ont que peu de ressources pour se plonger dans des produits de plus en plus complexes. Notre offre est compacte avec des produits simples, à l’image de celle de notre société de gestion d’actifs : six fonds et quatre profils d’investisseurs.

Préparez-vous aussi des acquisitions ?

DG : Nous attendons la loi Pacte et ses décrets d’application pour lancer des fonds solidaires, que nous développerons en interne ou avec des partenaires. à moins qu’elle ne nous fournisse une opportunité d’acquisition.

Votre groupe a-t-il des ambitions européennes ?

LP : Paris pourrait être la tête de pont du groupe pour agir en libre prestation de services d’abord dans les pays limitrophes : la Belgique, le Luxembourg ou les Pays-Bas. Cette croissance sera graduelle et vers des marchés stables. Comme on dit au Québec : « Mieux vaut d’abord cueillir les pommes en bas de l’arbre qu’en haut. »

Comment fêtez-vous les 50 ans d’Optimum Groupe financier ?

LP : Avec un nouveau logo nautile inscrit dans la pérennité et un nouveau nom de marque descriptif : Optimum vie devient Optimum assurance vie. Nous préparons activement de grandes manifestations au Québec pour la fin de l’été. En France, je ne peux rien vous dévoiler pour l’instant.

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