Trois questions à Dominique Mahé, président de la Maif

Publié le 4 mai 2017 à 8h00

jc.manuceau@tribune-assurance.fr

Pourquoi la Maif s’intéresse-t-elle aux fédérations sportives ?

La relation entre la Maif et le milieu sportif ne date pas d’hier. Nous sommes historiquement proches du milieu associatif et nous couvrons près de 150 000 associations, dont des clubs ou des groupements sportifs. Depuis 1990, nous sommes également partenaire de l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) et depuis l’année dernière l’assureur de la Fédération française du sport universitaire (FFSU).

Nous sommes également l’assureur historique de la Fédération d’aviron et nous souhaitons aujourd’hui aller plus loin vers l'univers sportif en faisant mieux connaître la Maif aux membres de la communauté du sport : dirigeants, licenciés et bénévoles.

Comment comptez-vous faire ?

Nous suivons plusieurs axes : d’abord, nous développons des outils et des services pour faciliter la gestion administrative des clubs et fédérations. Ensuite, nous voulons renforcer encore notre partenariat initié depuis 2015 avec la Mutuelle des sportifs (MDS), partenariat qui nous donne aujourd’hui la capacité de répondre aux appels d’offres des fédérations et des ligues sportives, notamment sur les volets RC et dommages. Grâce à cette synergie, nous avons par exemple remporté dernièrement les fédérations de voile ou de boxe, et nous sommes actuellement en compétition sur les volets assurance et partenariat de l’appel d’offres avec d'autres fédérations.

Quelles sont aujourd’hui vos nouvelles cibles ?

Cette proximité renforcée avec la MDS nous permet de faire valoir notre image auprès d’organisations sportives plus importantes. Nous sommes par exemple l’un des partenaires officiels du projet olympique Paris 2024. Enfin, notre présence au club France aux derniers JO de Rio nous a permis de remporter, en collaboration avec la MDS, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour quatre ans : une coopération qui comprend un volet assurance et un volet partenariat qui reste aujourd’hui à définir. Nous ciblons bien évidemment toutes les fédérations sportives olympiques. Si nous sommes déjà présents sur plusieurs ligues de football, dont celle d’Ile-de France remportée l’année dernière, nous visons aussi les fédérations de sports collectifs ou de sports de loisirs.

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