La troisième édition du baromètre Chorum sur la qualité de vie au travail dans l’économie sociale et solidaire (ESS) révèle que 85 % des salariés du secteur jugent leur travail « utile et bénéfique au public ».
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Ils sont 64 % à recommander leur structure comme un endroit où il fait bon travailler. En revanche, ils sont 47 % à estimer que leur qualité de vie au travail s’est dégradée au cours des dernières années, avec pour principaux facteurs de dégradation les changements d’organisation et le manque de moyens humains et financiers.
Seulement 49 % des salariés interrogés déclarent avoir eu des informations suffisamment claires sur les raisons du changement opéré au sein de leur organisation. Par ailleurs, la moitié déplore une charge de travail trop importante, et, pour 38 %, des injonctions contradictoires (en hausse par rapport à l’édition précédente).
Les managers sont perçus positivement par leurs collaborateurs, puisque 63 % des salariés de l’ESS estiment recevoir un soutien satisfaisant de leur part, et 74 % pensent qu’ils favorisent le dialogue et le partage des informations au sein de leur équipe. Quant à eux, 63 % des managers indiquent avoir des difficultés à réguler leur propre charge de travail.
A l’instar des salariés, les dirigeants estiment à la quasi-unanimité (96 %) que leur travail est utile au public. En revanche, par rapport à l’édition précédente, ils sont plus nombreux à déplorer une dégradation de la qualité de vie au travail au cours des dernières années (37 %). Deux causes principales sont désignées : la dégradation des relations avec les pouvoirs publics et les financeurs (56 %) et la baisse des moyens humains et financiers (53 %).
54 % des dirigeants de l’ESS jugent leur charge de travail excessive, les poussant, pour 77 % d’entre eux, à se connecter en dehors de leur temps de travail.