Une cyber attaque mondiale pourrait coûter jusqu’à 76 Md$ aux entreprises européennes révèle le rapport « Bashe Attack : Global Infection by Contagious Malware » produit conjointement par le projet Cyber Risk Management (CyRiM) dirigé par la Nanyang Technological University, en collaboration avec des partenaires entreprises et des experts universitaires dont le Lloyd’s, membre fondateur du CyRiM.
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Le rapport se base sur une simulation mise en place par le « Center for Risk Studies » de l’université de Cambridge qui a élaboré le scénario cyber dans lequel un ransomware infecte une messagerie cryptant au passage toutes les données des appareils connectés sur le même réseau que l’ordinateur infecté. Le virus se propagerait rapidement sur l’ensemble du continent et les entreprises se verraient obligées de payer une rançon pour récupérer leurs données. Selon le rapport, une attaque de cette ampleur aurait de sérieuses conséquences économiques. Les entreprises du Vieux Continent seraient les plus cyber infectées au monde. Par ailleurs, les PME seraient encore plus exposées que les autres, notamment du fait de leurs faibles protections en matière de cyber-sécurité.
Selon le rapport, avec 86 % des coûts économiques totaux non assurés, l’Europe et l’économie mondiale dans son ensemble seraient sous-préparées.
Avec un plus grand recours à l’assurance, ces risques pourraient être mieux appréhendés. L’assurance cybernétique est à même d’apporter toute une gamme de garanties pour répondre aux attaques par rançon, y compris : l’interruption des activités (le principal facteur de pertes économiques totales dans ce scénario), les pertes d’exploitation et de fréquentation, les coûts de décontamination informatique, et les pertes dans la chaîne logistique.