C’est un effet du confinement que l’on n’aurait pas d’emblée soupçonné. D’après le baromètre de la liberté de choix Swiss Life 2020 réalisé pendant le confinement, plus de la moitié des Français (59 %) se sont sentis plus libres de leurs choix en avril, soit une hausse de 10 points par rapport à la première enquête menée à l’automne 2019.
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Par ailleurs, 77 % des sondés considèrent la liberté de choix et l’indépendance comme un besoin fondamental pour leur bien-être. Les personnes libres de leurs choix sont ainsi nettement plus satisfaites de leur vie (39 %, contre 12 % pour ceux qui ne se sentent pas libres), bien plus optimistes (36 % contre 16 %) et moins stressées (31 % contre 10 %).
L’âge a une influence significative sur la liberté de choix. En effet, plus nous sommes âgés et plus nous nous sentons libres de nos choix. Là où seuls 52 % des 18-49 ans se sentent libres de leurs choix, cette proportion atteint 63 % chez les 50-64 ans. Ce sont les retraités (plus de 65 ans) qui se sentent les plus libres (69 %).
Le genre, en revanche, n’a pas d’influence : les femmes (59 %) se sentent aussi libres de leurs choix que les hommes (60 %), contrairement à l’environnement de vie. Ainsi, la population rurale (61 %) se sent un peu plus libre de ses choix que celle des zones urbaines incluant les agglomérations (58,5 % en moyenne pour les deux).
Pour Tanguy Polet, directeur division clients et transformation digitale chez Swiss Life, « un des enseignements de ce baromètre est qu’une situation financière protégée et/ou la compréhension claire de sa situation financière favorisent la liberté effective et servent de catalyseur à l’épanouissement en périodes économiques troublées. Cela résonne évidemment avec notre mission d’assureur, complétée par l’intervention de tous les conseillers qui appuient notre action au quotidien ».