En signant un partenariat avec laCité de l’Objet Connecté à Angers, IMA Protect, spécialiste de latélésurveillance, veut renforcer son offre de services connectés etintelligents. Jean-Pierre Deleplanque, directeur opérationnel de la marque,explique cette démarche.
Pouvez-vous nous présenter IMAProtect ?
IMA Protect estl’opérateur de télésurveillance des assureurs partenaires du groupe IMA (Maif,Macif, Matmut, etc…). Nous intervenons en marque blanche, d’où notre faiblenotoriété, mais nous sommes le premier acteur de la télésurveillance des assureursen France depuis quinze ans. Notre activité repose sur la prévention des risqueshabitation sous forme électronique, grâce à des capteurs d’intrusion, desdétecteurs de fumée, d’inondation ou de problèmes électriques reliés à nosstations de télésurveillance. A ce jour, nous avons déjà installé un milliond’objets connectés en France, grâce à nos distributeurs.
Nous tentonspar nos installations et nos services de rendre les foyers non seulementconnectés mais aussi intelligents pour protéger les habitations et leursoccupants et rassurer nos clients.
Quels types d’offres proposez-vous ?
Nous avonsaujourd’hui deux niveaux d’offres. La première, dite « Télésurveillance tout inclus » à partir de 35,50 €/mois, permet au clientde déléguer totalement sa télésurveillance. Cette offre est généralementsouscrite par une clientèle souhaitant être totalement prise en charge. Ellecorrespond à une population légèrement plus âgée et plus aisée que la moyennefrançaise.
La secondeoffre, dite « Télésurveillance à la carte », disponible à partir de21,50 €/mois, permet au client de gérer lui-même ses alarmes, via son smartphonepar exemple. Dès qu’il le souhaite, le client peut déléguer sa télésurveillanceà nos opérateurs, à la journée ou plus. C’est possible jusqu’à une heure avant de partir en week-end par exemple. Cette hyper flexibilité permet de toucher une clientèle plus large et séduitnotamment les jeunes, soucieux d’avoir un budget sécurité adaptable.
Nous géronsprès de 400 000 alarmes chaque année, dont moins de 1% concernent dessituations d’urgence réelles. La plupart du temps, il s’agit d’oublis, lorsqueles assurés rentrent chez eux par exemple. Ces alarmes permettent de testerrégulièrement la télésurveillance, d'adapter les consignes d'intervention encas de survenance du risque et donc de limiter la portée du risque lorsqu'il seproduit.
Vous venez de signer un partenariatavec la Cité de l’Objet Connecté à Angers. Pourquoi un tel rapprochement ?
En plus del'ancrage d’IMA dans la région d’Angers, notre objectif est de continuer àintégrer des objets connectés et de nouveaux usages dans nos prestations. Lestravaux et les expériences menés à travers cette plate-forme d'innovation industrielle vont nous permettre detester de nouveaux produits pour réduire les risques inhérents au domicile :analyse de la qualité de l’air, détection de dioxyde de carbone, et permettre uneactivation plus rapide des secours.
La Cité del’Objet Connecté, c’est aussi un « FabLab » pour fabriquer et testersur place les objets et usages connectés de demain. Pour l’ensemble du groupeIMA, cela représente un enjeu important pour être plus efficace et plus pertinent en termes de prix et deservices.
C’est doncnaturellement que nous sommes entrés au capital de la Cité de l’Objet Connecté(à hauteur de 5%) car l’endroit a vocation à devenir un pôle de compétences surces sujets. Notre participation à la Cité représente une opportunité forted’optimiser nos recherches internes, de renforcer notre démarche d'openinnovation et de pérenniser notre position d'acteur majeur des servicesconnectés et intelligents.