L’incontournable Daniel Havis nous dévoile la solutionretenue et le calendrier pour le transfert de son activité épargne.
Où enest le projet de transfert de votre activité épargne ?
Nous avons trouvé un accord avec nosconfrères de Maif qui reprendront notre activité. Concrètement, nous allonsprocéder à une opération de cantonnement de notre portefeuille, qui totalise autotal plus de 550 M€ d’encours. Bien entendu, les sociétaires pourrontcontinuer à procéder à de nouveaux versements sur leurs contrats. Et j’insistesur le fait que nous continuerons à distribuer des produits d’épargne dans nospoints d’accueil. Mais l’activité ne sera tout simplement plus comptabilisée àMatmut. L’objectif est de distribuer les produits Maif d’ici la fin du premiersemestre 2013. Puis, nous procéderons au transfert de portefeuille versParnasse-Maif fin 2013, début 2014.
Quelsera l’impact de cette opération pour vos sociétaires ?
Cette opération sera totalement neutre pour nos sociétaires.En revanche, elle permettra à Matmut de libérer des fonds propres etd’améliorer notre marge de solvabilité. Aussi, le fait de ne plus avoir lagestion de l’activité épargne nous permettra de nous concentrer sur ledéveloppement de purs produits d’assurance comme la prévoyance individuelle.Par ailleurs, en tant que président de Sferen, je me félicite d’avoir putrouver en Maif le partenaire idoine à cette opération.
Justement, votre partenaire alancé récemment le "Kit budget auto 3 en 1". Qu’en pensez-vous ?
Notreconsœur a adopté depuis plusieurs années maintenant une logique de renforcementde l’esprit de communauté de ses sociétaires. La liaison de l’achat duvéhicule, du crédit et de l’assurance s’inscrit, selon moi, dans cette logique.Même si elle a ouvert largement son sociétariat, à l’instar de l’écrasantemajorité des MSI, Maif continue de travailler sur un marché affinitaire assezhomogène. Et dans ce cadre-là, l’offre développée ici m’apparaît judicieuse.Maintenant, je ne pense pas que la même pertinence se retrouverait à la Matmutsi nous adoptions une démarche similaire. Simplement parce qu’historiquementnotre sociétariat est beaucoup plus interprofessionnel que celui de la Maif.
Retrouvez l’intégralité de l’interview dans le numéro de décembre de La Tribunede l’assurance.