Plus de 40 % des décideurs pensent que le niveau global des risques a augmenté au cours des six derniers mois et ils sont autant à penser que la tendance pourrait encore s’accroître dans les six prochains mois, indique l’étude « ETI, PME et gestion des risques » publiée par QBE.
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Parmi les principaux risques identifiés figurent la cybercriminalité et la sécurité des données, l’accroissement de la concurrence et la pression sur les marges, ainsi que le manque de visibilité sur le carnet de commandes. Plus de 9 entreprises sur 10 estiment qu’une approche structurée de gestion des risques peut jouer un rôle positif dans le développement de leur entreprise, et 85 % ont pris des mesures ces trois dernières années. Un tiers a abandonné complètement certaines gammes de produits, clients ou marchés jugés trop risqués, et plus de quatre entreprises sur dix (42 %) ont réduit leur exposition à des domaines comportant des risques élevés. Une entreprise sur deux en phase de conquête de nouveaux marchés indique être plus tolérante aux risques. Parmi les principaux axes d’amélioration figurent l’appropriation des risques par les dirigeants, la compréhension des risques auxquels l’entreprise est confrontée, le recensement et l’analyse des incidents ainsi qu’une évaluation structurée des risques. Huit entreprises sur dix ayant pris des mesures pour améliorer leur gestion des risques ont rencontré des difficultés, notamment le manque de temps et de ressources, ainsi que la répercussion des changements au sein de la société.