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L’étude constate ainsi la baisse du nombre de défaillances d’entreprises à 55 175 procédures ouvertes l’an dernier. C’est le niveau le plus bas depuis 2008 et la crise financière. C’est également une baisse de près de 5 points par rapport à l’exercice 2016. En dépit de ce contexte mieux orienté pour l’économie française, les auteurs recensent les principaux secteurs économiques pour lesquels l’amélioration de l’économie nationale peine à porter ses fruits : transport, agriculture et hébergement restent ainsi impactés négativement par les défaillances d’entreprises. En parallèle de cette très nette amélioration qui porte le nombre de défaillances peu ou prou au même niveau qu’en 2008, l’étude met l’accent sur les conséquences en termes d’emploi du faible nombre de défaillances d’entreprises françaises.
En 2017, le nombre d’emplois menacés par ces défaillances a baissé de 11 % par rapport à 2016. En volume, le nombre d’emplois concernés atteint tout de même près de 172 000 mais c’est là encore son niveau le plus bas des onze dernières années.
« Il faut sortir de la vision dans laquelle défaillance signifie disparition. La France est le pays européen le mieux doté en termes d’outils de traitement de la pré-insolvabilité et de l’insolvabilité. Et ces outils contribuent largement à favoriser l’éclaircie actuelle », explique Jean-Pascal Beauchamp, associé Financial Advisory chez Deloitte.