Avec 4 % des revenus, le reste à charge des Français est le plus bas de l'OCDE. Bien qu'il soit en baisse constante depuis 2007, ce montant peut atteindre 9 % de leurs revenus à cause des remboursements moins élevés en optique et soins dentaires.
Avec 203,5 Md€ l’an dernier, la France compte parmi les pays de l'OCDE dépensant le plus pour la santé : 8,6 % du PIB ou 3 037 € par an et par habitant, une somme en hausse de 60 € ou de 1,5 % (contre + 2,1 % en 2016), selon les chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) qui publient des études sur l'assurance-santé pour le ministère des Solidarités et de la Santé. Avec les soins pour les affections de longue durée (ALD) prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale, les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale, etc., le poste santé absorbe 11,3 % du PIB français, ce qui place la France dans le peloton de tête des pays de l'OCDE avec les Etats-Unis, l’Allemagne et la Suisse.
En dépit d'une hausse de la contribution de la Sécurité sociale et des organismes complémentaires (avec la généralisation des contrats d'entreprise), le reste à charge (RAC) acquitté par chaque Français, après remboursements par l’assurance maladie obligatoire et les mutuelles complémentaires, s’élève à 212 € l’an dernier, soit 7 % de leurs dépenses de santé contre 7,7 % en 2016, ou moins de 4 % de leur revenu. Ce qui en fait le plus bas des pays de l'OCDE. Mais avec les dépenses en optique et en dentaire, qui pèsent encore 58 % du RAC malgré de meilleurs remboursements par les organismes complémentaires comme les contrats individuels santé d’Allianz, ce montant passe à 558 € (+ 25 €), soit 9 % des dépenses santé des ménages.
Ces moyennes cachent de fortes disparités en fonction de l'âge et des revenus. Et donc un taux d'effort plus élevé chez les ménages les plus modestes et les plus âgés. Si les primes pour une mutuelle s'élèvent à 950 € chez les premiers, ils plafonnent à 1 110 € chez les 10 % les plus aisés. Ce qui représente un taux d'effort de moins de 2 % de leurs revenus chez ces derniers contre plus de 6 %. De même, malgré une prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale des ALD, le RAC des seniors se creuse comparé à celui des plus jeunes : 340 € pour les plus de 75 ans au lieu de 249 € pour les moins de 35 ans, soit un taux d'effort respectif de 6,9 % contre 2,9 %. Le contraste chez les seniors s'accentue en fonction des revenus, avec un taux d'effort de 11 % chez les plus modestes contre 3,2 % pour les plus aisés.
Autant de chiffres qui en mettent en lumière un autre : 55 % des Français ont déjà renoncé à une dépense de santé en raison de son coût. La loi Hamon leur permet aussi de changer pour une mutuelle les couvrant mieux ou imposant des primes moins chères. La encore, Allianz peut vous proposer une mutuelle correspondant mieux à vos besoins et à ceux de votre famille.