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Avec le soutien de ses membres fondateurs (Allianz, Bosch et GiPA), Megacities Institute a réalisé une étude auprès de conducteurs de véhicules semi-automatisés. S’ils restent minoritaires, de plus en plus d’automobiles sont équipées de systèmes de freinage d’urgence automatique, de régulateurs adaptatifs de vitesse ou encore de systèmes de parking automatisés… et leur nombre est amené à progresser rapidement. La présence du freinage d'urgence – qui permet de diminuer l’accidentologie – est majoritairement soutenue par les utilisateurs de véhicules équipés. Ce système peut, en effet, pallier le manque de réaction de la part du conducteur dans 40 % des accidents mortels. Ainsi, pour la majorité des conducteurs, le freinage automatique revêt un caractère indispensable comme équipement sur leur prochaine voiture. Toutefois, « pour 44 % des sondés, le freinage d'urgence a pu se déclencher dans une situation qui ne le nécessitait pas », tempère Odette Dantas, directrice générale adjointe GiPA France, vice-présidente du Megacities Institute.
Par ailleurs, le déclenchement soudain du système de freinage d'urgence, le bruit généré ainsi que la brutalité du freinage peuvent occasionner surprise et stress chez les conducteurs. « Il serait nécessaire que chaque conducteur soit mis dans la situation d'un freinage d'urgence lors de la remise des clés du véhicule », propose Franck Cazenave, directeur Smart Cities et véhicule autonome pour Bosch France et président de Megacities Institute. Le freinage automatique fait partie des axes d’amélioration les plus attendus par les automobilistes.