INTERVIEW DE LA SEMAINE

« Le conseil reste primordial en assurance vie »

Publié le 29 décembre 2016 à 8h00

Manuelle Tilly

Olivier Farouz, directeur général d'Arca patrimoine

Manuelle Tilly
Journaliste

En cette fin d’année 2016, le directeur général d'Arca patrimoine, Olivier Farouz, dresse le bilan de l’activité du courtier spécialisé en épargne, retraite et prévoyance.

Pourquoi Arca patrimoine a-t-il fait le choix d’une distribution exclusive via un réseau de mandataires d'intermédiaires d'assurance (MIA) ?

Dès la création d’Arca patrimoine en 1997, nous avons fait le choix de développer un réseau de MIA que nous avons structuré et formé. Nous avons créé un cycle de MBA spécifique à Arca patrimoine, renforcé par des formations continues tout au long de l’année afin d’être à la pointe sur les produits que nous proposons : assurance vie, produits loi Madelin et Perp. Notre objectif est d’accompagner nos assurés dans la préparation de leur retraite. La technicité de nos conseillers est l’une des clés de la réussite d’Arca patrimoine. Par ailleurs, le fait de travailler avec un réseau de MIA apporte de la flexibilité à l’entreprise, ainsi que liberté et indépendance aux collaborateurs ayant choisi ce statut.

Pouvez-vous dresser un bilan chiffré de votre activité ?

En 2015, nous avons enregistré 15,1 M€ de chiffre d’affaires, dont 40 % en produits loi Madelin, 37 % en assurance vie et 23 % en Perp. A l’inverse de la moyenne du marché, notre collecte est orientée à 87 % en UC. Les fonds euros sont de l’histoire ancienne. Alors que l’âge moyen d’un souscripteur d’assurance vie sur le marché français est de 53 ans, il est chez nous de 39,5 ans, majoritairement des TNS. Nous travaillons avec Aviva et SwissLife comme principaux porteurs de risques, et Financière de l’Oxer comme société de gestion. Nous sommes sur une production élevée : + 25 % de chiffre d’affaires en acquisition. Cependant, beaucoup de produits en portefeuille sont arrivés à échéance cette année et notre activité sera stable en 2016.

Où en êtes-vous en termes de digitalisation et quels sont vos objectifs ?

Aujourd’hui, les clients ne veulent plus remplir des dizaines de documents et souhaitent des délais courts de souscription. La dématérialisation est donc essentielle, nous la préparons depuis deux ans. Cependant, l’intervention humaine et le conseil pour convaincre le client de la nécessité de souscrire un produit d’assurance vie et l’aider à choisir le fonds correspondant à ses besoins restent primordiaux.

Dès janvier, la partie précontractuelle sera dématérialisée sur l’ensemble de nos produits. Aujourd’hui, l’ACPR demande à ce que tous nos fournisseurs soient traités à la même échelle, selon les mêmes process. En conséquence, il est très contraignant d’écrire trois fois les mêmes informations. Il y a un réel besoin de simplification, qui aboutira à terme à la signature électronique sécurisée des contrats.

 

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