Au-delà des marchés actions, le smart beta – et particulièrement l’investissement factoriel – peut être appliqué avec succès aux marchés obligataires. Retour sur une approche fondamentalement différente et complémentaire de la gestion traditionnelle.
spécialiste des investissements quantitatifs chez BNP Paribas Asset Management
De manière générale, l’approche traditionnelle de la gestion obligataire se caractérise par un pilotage actif de la sensibilité du portefeuille (c’est-à-dire du risque de taux d’intérêt), du risque de crédit et de l’exposition aux devises. Ces trois paramètres peuvent être qualifiés de risques directionnels.
L’investissement factoriel vise quant à lui à exploiter les autres moteurs de performance des marchés. Par exemple, dans le cas des obligations d’entreprise, l’analyse des facteurs est appliquée à la sélection systématique des titres, qui se base notamment sur l’analyse de la qualité des émetteurs ou sur des indicateurs de valorisation et de tendance.
Ces facteurs sont abondamment traités dans la recherche académique pour leur capacité à expliquer les rendements à long terme des actifs. Ils reposent sur des concepts intuitifs et rationnels, utilisés par les gestions actives depuis des décennies, quoique de manière plus informelle et moins disciplinée.
Ces stratégies factorielles rencontrent une demande croissante des assureurs de par les nombreuses possibilités qu’elles offrent. En effet, ces solutions multifacteurs peuvent être utilisées au sein de l’allocation principale où elles pourront apporter une diversification appréciable en termes de style par rapport aux stratégies actives plus traditionnelles. Les gérants allocataires d’actifs peuvent également les utiliser en remplacement de stratégies passives, comme des composantes centrales de leur portefeuille pour implanter leurs vues « top-down ». Enfin, elles peuvent également être déclinées dans des produits de type « rendement absolu ». Il est ainsi possible de proposer des solutions purement non-directionnelles (c’est-à-dire dont la performance est décorrélée des marchés) sur les obligations d’état, permettant de générer des rendements diversifiés sans ajouter de risque de taux, de crédit ou de liquidité important.
Dans l’environnement actuel, qui comporte un risque de hausse des taux, ces solutions constituent une alternative intéressante aux solutions obligataires classiques.
Forte de son expertise dans la recherche et le développement de stratégies quantitatives, BNP Paribas Asset Management propose des stratégies multifacteur depuis 2009 sur les obligations d’état et les devises, et plus récemment sur l’univers des obligations d’entreprises avec le fonds Parvest QIS Multi-factor Credit Euro IG*, lancé en janvier dernier. Cette gamme de solutions permet ainsi de couvrir tous les grands segments obligataires avec une même approche d’investissement factorielle.
* Source BNPP AM au 28 février 2018. Parvest QIS Multi-factor Credit Euro IG est un compartiment de Parvest, Sicav de droit luxembourgeois conforme à la directive 2009/65/CE. Les investissements réalisés dans les fonds sont soumis aux fluctuations du marché et aux risques inhérents aux investissements en valeurs mobilières. La valeur des investissements et les revenus qu’ils génèrent peuvent enregistrer des hausses comme des baisses et il se peut que les investisseurs ne récupèrent pas l’intégralité de leur placement. Les fonds décrits présentent un risque de perte en capital. Pour une définition et une description plus complète des risques, merci de vous reporter au prospectus et DICI des fonds. Avant de souscrire, vous devez lire la version la plus récente du prospectus et DICI disponibles sur notre site.