Comment faire face rapidement à des sinistres industriels d’envergure ayant des effets immédiats sur les multiples acteurs tiers impliqués ? Retour d’expérience de Saretec.
journaliste
L’expert Saretec, confronté à la nécessité de gérer efficacement l’incendie Lubrizol à Rouen en septembre 2019, a mis au point un nouveau modèle de gestion conciliant rapidité et technologies du moment.
« Dans le cadre d’un sinistre industriel, le client attend une résolution rapide alors que la détermination des responsabilités peut être longue. Face à cette réalité, nous proposons une nouvelle méthode de gestion des sinistres prenant en compte les exigences du marché : règlement rapide des dommages et satisfaction client », observe Dominique Delmas, directeur du développement du pôle entreprises & collectivités. Au cœur de cette méthodologie inédite, dans un contexte de multiplication et de complexification des accidents industriels d’envergure ces dernières années, les priorités pour les entreprises, comme pour l’ensemble des parties prenantes au sinistre, sont la réactivité, l’efficacité et la transparence de l’assureur. Saretec s’est appuyé sur ses quarante ans d’expérience pour proposer à ses clients une nouvelle approche de gestion de ces sinistres d’ampleur.
Confronté à des sinistres industriels à déroulement long et à cette exigence d’une réponse rapide sachant que la détermination des responsabilités, les voies de recours, la définition des modalités de remboursement génèrent souvent une longue attente incompatible avec la survie des entreprises sinistrées, Saretec cherche à favoriser au maximum une indemnisation rapide. Cette dernière passe par la mise sur pied d’un fonds de solidarité économique permettant la prise en compte en amont de la détermination des responsabilités des problématiques des victimes et le financement rapide des solutions de prise en charge des dommages. Pour Dominique Delmas, « ce fond de solidarité apporte une réponse immédiate à un besoin d’indemnisation essentiel pour les victimes. Il est conçu comme une plate-forme de financement à l'initiative de l'entreprise concernée par le sinistre. Il a pour but premier d'anticiper les phases dites longues et difficilement compressibles de détermination de l'ensemble des responsabilités et d’offrir une alternative exclusive au processus d’indemnisation classique ». Cette approche a été proposée et acceptée par Lubrizol. Elle offre la possibilité de limiter les pertes d’exploitation et de garantir la continuité d’activité.
Raccourcir les délais de traitement
A cette brique de base viennent s’ajouter des innovations technologiques tel un chatbot dédié à la prise en charge des demandes d’indemnisation. Il raccourcit les délais de traitement et absorbe le volume de réclamations, surtout en cas de globalisation du sinistre où le nombre de réclamations successives rattachées au même fait générateur peut exploser. Cet agent conversationnel bâti à partir des outils du marché est accessible sur un site web dédié et développé ex nihilo. Un moteur de reporting vient s’y ajouter et permet aux entreprises d’avoir un suivi en temps réel des dossiers. A travers l’utilisation de cette méthodologie, Saretec observe une baisse des tensions sociales et une maîtrise de l’image de l’entreprise sinistrée. « C’est la meilleure façon pour une entreprise d’honorer sa responsabilité sociétale », conclut le directeur du développement.