Elise Bert-Leduc, directrice de la marque et des partenariats d'Axa France
« Au sujet des sagas, il s’agit de marqueurs forts dans le temps mais encore faut-il savoir comment en sortir, en veillant à ce que la forme ne prenne pas le pas sur le fond. Pour une marque internationale, une saga est plus difficile à déployer car elle doit être pertinente dans plusieurs pays, avec des contextes très différents. A la question « faut-il retenir la marque ou le contenu ? », nous travaillons sur nos marqueurs pour émerger dans un univers très codifié. C’est d’ailleurs pour cela que nous mettons en avant le switch de notre logo depuis plusieurs mois. Tout dépend finalement du positionnement souhaité pour la marque : Axa a une base de clientèle large et notre marque doit s’adresser à chacun. »
Catherine Piet, responsable communication développement Maif
« Concernant notre saga débutée en 2004, elle fonctionne toujours très bien. Nos personnages filaires ont beaucoup évolué dans le temps : par exemple ce n’est qu’en 2010 qu’ils ont commencé à parler et en 2015 sont arrivées la conversation et la 3° dimension. Bénéficier d’un territoire aussi identifiable que le nôtre est évidemment un atout qui nous permet de nous réinventer en permanence. Avec un budget média qui est loin d’être le plus élevé du secteur, cette écriture nous permet d’être immédiatement identifiables : chaque post-test nous crédite de scores d’attribution très élevés. Il n’y a objectivement aucune raison d’arrêter la saga aujourd’hui. »