Pour aider les assurés à comprendre et à gérer au mieux leur épargne salariale, assureurs et bancassureurs proposent aujourd’hui de nombreuses applications mobiles dédiées. La Tribune de l’assurance en passe huit au banc d’essai.
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Pour permettre aux assurés de percevoir un complément de revenus (participation aux bénéfices, intéressement, actions de la société, etc.), l’épargne salariale est une solution attractive, car abondée le plus souvent par l’employeur. Afin d’aider les clients à mieux comprendre et gérer ce mécanisme, les principaux acteurs de l’épargne salariale, souvent réunis au sein de groupements, proposent les mêmes applications mobiles déclinées sous différentes marques. La Tribune de l’assurance a choisi ce mois-ci de comparer huit d’entre elles.
Grâce à une note de 16,6/20, les applications « Axa épargne salariale » (Axa), « Personeo » (BNP Paribas), « Esalia » (Société Générale), « Crédit du Nord Epargne Salariale » (Crédit du Nord) et « Mon épargne salariale » (HSBC) se sont largement améliorées depuis notre dernier comparatif. Ces cinq applications sont issues de la même interface proposée par Services épargne entreprise (S2E) qui regroupe Axa, BNP Paribas, Société générale et HSBC et qui gère pour leur compte le traitement administratif des produits d’épargne salariale. Une fois identifié, ces interfaces construites de manière identique permettent de consulter la synthèse ou la répartition de ses avoirs regroupés par dispositif (PEE, PERCO), par support ainsi que par date de disponibilité. L’assuré peut également visualiser la valeur nette estimée de son épargne, en plus de la valeur brute. Autre avantage proposé par ces applis, la possibilité d’être alerté à chaque connexion sur son espace client avec un nouveau smartphone, pour davantage de sécurité. S’il fallait trouver un petit bémol à ces applications, elles ne sont pas disponibles sur montre connectée.
Avec 14,6/20, l’application « Mon épargne salariale » de Natixis propose également un bon niveau de prestation. Une fois « loggé », l’interface permet par exemple de consulter le détail de ses avoirs disponibles ou bloqués et leur répartition par produit et formes de placement, ou encore de connaître le montant de son épargne brute et estimer le montant de son épargne nette. L’appli propose également de visualiser le profil de risque et de rendement des fonds sélectionnés ou d’estimer les plus ou moins-values générées par ses placements. L’assuré peut surtout accéder librement à un lexique des principaux termes relevant de l'épargne salariale, via la rubrique "A propos" ou répondre à ses avis d’option de participation ou d’intéressement. Si « Mon épargne salariale » propose enfin de mettre en place des alertes sur les valeurs liquidatives de ses FCPE, elle ne dispose pas de simulateurs permettant de mieux comprendre ou gérer son épargne.
Enfin, avec la même note de 10,7/20 que lors de notre dernière analyse, les applis « Epargne salariale CM » et « Epargne salariale CIC », toutes deux identiques et déclinées comme leur nom l’indique pour le Crédit mutuel et le CIC, gardent des fonctionnalités intéressantes. Ainsi, les interfaces permettent là aussi, une fois identifié, de consulter ses avoirs disponibles/bloqués (vision globale et par fonds), de consulter ses avoirs par échéance, par type de plan, par fonds et de visulaliser les détails d’un fonds (performance, données financières, orientation, etc…). Il est également possible créer des alertes plancher/plafonds sur les performances des fonds, d'effectuer un versement sur le PEE et/ou le PERCO,ou encore de saisir ses avis d’option de participation et/ou d’intéressement, ses arbitrages ou enfin de retirer partiellement ou la totalité de ses avoirs disponibles. Malheurusement, l'application ne permet pas aux épargnants de faire appel à un conseiller virtuel, ni de visualiser les cas de déblocages en vidéo.
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