En analysant le tableau de positionnement du mois dernier (arrêté début avril 2019), l’absence des assureurs sur le moteur de recherche en lien avec le thème de l’assurance dépendance saute aux yeux. Ainsi, seul le site dédié d’Humanis (essentiel-autonomie.humanis.com) figure dans le top 15 des sites recevant le plus de visites sur le sujet de l’assurance dépendance.

L’actualité de la dépendance au moment de la réalisation du baromètre VRDCI explique peut-être en partie cette faible présence des assureurs sur Google. Dans l’attente du rapport Libault, remis à la ministre de la Santé le 28 mars dernier, et dans celle des propositions de l’exécutif pour une gestion du risque de la dépendance, les professionnels ont préféré laisser passer leur tour en début d’année. A noter que le site de la Fédération française de l’assurance, à l’origine voilà plusieurs années du label Gad qui formalise et homogénéise l’offre d’assurance dépendance du marché, est très bien positionné. Le site d’information de la fédération, pourtant non commercial, figure ainsi en 2^e position avec une part de marché d’acquisition de prospects de près de 15 % !

Sur la réserve, les assureurs laissent la place aux sites d’information privés comme publics : ainsi du 3^e du top 15, toutvert.fr, dédié principalement à l’écologie et à l’environnement, ou du portail institutionnel de l’économie et des finances, economie.gouv.fr, en 4e position, et celui de l’AMF et de l’ACPR, assurance banque épargne infoservice, en 11^e place. Dans le top 15, on trouve néanmoins les comparateurs : réassurez-moi ou encore LeLynx.

Du côté des mots-clés et Adwords, parmi les 20 expressions liées à l’assurance dépendance passées au crible de l’analyse VRDCI, une seule dépasse les mille requêtes mensuelles. Il s’agit du mot clé « assurance dépendance » recherché 2 400 fois par mois en moyenne sur le moteur de recherche. Très loin derrière, le mot-clé « contrat dépendance » n’est recherché sur Google chaque mois qu’un peu plus de 300 fois pour un coût par clic de 1,67 €.

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Méthodologie : pour chaque univers d’étude, nous essayons de récupérer le maximum de mots-clés liés. Une fois définis, nous automatisons la récupération sur Google des données liées à ces mots-clés et à leurs résultats. Nous appliquons ensuite une pondération sur les résultats de ces requêtes en fonction de leur position. Cette pondération est la suivante : pos. 1 : 51 %, pos. 2-3 : 13 %, pos. 4-5 : 4 %, pos. 6-10 : 3 %. Enfin, nous cumulons ces résultats pour obtenir l’audit et les sites ayant le meilleur trafic.