80 % des salariés estiment que leur employeur est plus apte à négocier leur protection sociale complémentaire qu’eux-mêmes.
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C’est ce qui ressort du 13e baromètre de la prévoyance publié par le CTIP le mois dernier. 1 000 salariés et autant de responsables d’entreprises ont été interrogés. Si l’incapacité de travail (84 % des entreprises la proposent), la rente d’invalidité (69 %) et les garanties décès (68 %) arrivent en tête des garanties de prévoyance proposées, elles sont principalement mises en place par le biais d’accords collectifs professionnels ou de branches, à 65 % pour les indemnités journalières et 59 % pour la rente invalidité, souligne le baromètre. En liaison avec la hausse du nombre de cadres, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à proposer des garanties de prévoyance, du fait notamment de l’obligation de couverture décès pour cette catégorie de salariés, instaurée par la Convention collective nationale des cadres de 1947. Le baromètre montre en effet que 88 % des entreprises proposent au moins une garantie de prévoyance, et 85 % des salariés déclarent en bénéficier. L’étude souligne toutefois que plus de la moitié des entreprises ayant mis en place des garanties prévoyance l’ont fait parce qu’elles y étaient contraintes par les accords collectifs de branche.
Concernant la complémentaire santé, et si l’employeur a depuis 2016 l’obligation de proposer une mutuelle à ses employés, le baromètre relève que seuls sept salariés sur dix sont couverts par un contrat santé de leur entreprise en 2019. En dépit de la polémique sur les tarifs, le CTIP note le niveau croissant de satisfaction concernant le prix des complémentaires. 53 % des salariés estiment payer le juste prix, contre 47 % en 2011.