Au premier semestre, les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles ainsi qu’à celles causées par l’homme s’élèvent à 36 Md$, estime Swiss Re.
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Un montant divisé par deux par rapport à l’année dernière où les catastrophes ont été particulièrement coûteuses. La facture actuelle s’explique par une série d’intempéries subies en Europe et aux États-Unis. La tempête Friederike a, par exemple, causé 2,7 Md$ de dégâts et s’est ainsi hissée à la première place des tempêtes les plus coûteuses du premier semestre 2018. Celle-ci a majoritairement touché l’Allemagne et les Pays-Bas. La France, la Belgique et le Royaume-Uni n’ont cependant pas été épargnés. Par ailleurs, d'importantes éruptions volcaniques à Hawaï et au Guatemala, ainsi que des tremblements de terre au Japon, à Taïwan et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ont provoqué des dommages dont les montants restent inconnus mais risquent d’alourdir la note. De même, les incendies qui ont frappé de plein fouet la Grèce et la Californie cet été sont susceptibles de peser lourd sur le bilan 2018, au moment même où s’est ouverte la saison des ouragans dans l’Atlantique Nord, particulièrement ravageuse l’année passée. Tempêtes, incendies, sécheresse... pour les spécialistes de Swiss Re, ces conditions climatiques extrêmes risquent de se multiplier dans les prochaines années et pourraient devenir la « nouvelle norme ».