Fédérations influentes à l’échelle européenne, l’Association des assureurs mutuels et coopératifs en Europe (Amice) et la Fédération européenne des intermédiaires d'assurance (Bipar) servent de soutien aux différentes organisations professionnelles, notamment françaises. « Notre objectif est aujourd’hui de pouvoir faire entendre la voix des mutuelles et coopératives d’assurance à travers l’Europe. Nous représentons près de 30 % des acteurs de l’assurance et à ce titre je crois pouvoir dire que l’Amice est un partenaire respecté, que son opinion est écoutée et que ses avis sont partagés, déclare Helen Sheppard, secrétaire générale adjointe de l’association. Notre mission sert d’abord au niveau européen car chaque pays est souverain avec ses instances représentatives. Si besoin, nous pouvons les soutenir sur certaines problématiques. Il nous arrive d’avoir aussi des rencontres bilatérales avec des représentants permanents des états membres à Bruxelles ou avec des ministères mais cela est plus rare. »
Du côté du Bipar, « nous organisons des rencontres d’experts de notre secteur avec des décisionnaires qui le demandent pour pouvoir donner un avis vraiment technique [tous les six mois, NDLR]. Tous ces échanges contribuent à une dynamique et un débat qui aide les décideurs à mieux comprendre la valeur ajoutée de notre secteur et qu'il y a encore beaucoup de différences entre états membres. En échange, les représentants de nos associations nationales comprennent mieux les points de vue des régulateurs, législateurs et leurs objectifs ou interrogations », indique la fédération qui conclut : « Ce que vous appelez lobbying est en réalité un long exercice de débats et d’échanges en respect et confiance mutuelle qui s'inscrit dans une logique démocratique et une volonté de faire avancer les économies européennes. Avec tant de diversité à tous les points de vue, il est normal que tout le monde n’ait pas la même vision et le résultat européen est souvent (selon certains trop souvent) un compromis. »