Interview de la semaine

« Add Value ouvre la branche construction »

Publié le 30 août 2018 à 8h00

Stéphane tufféry

Benoît Salembier, président fondateur

Stéphane tufféry
rédacteur en chef

Add Value assurances, la place de marché dédiée aux risques d’entreprise, se lance en construction. Le point sur l’activité et les ambitions de cet intermédiaire d’un nouveau genre.

Voilà quatre ans que vous avez créé le comparateur Add Value, quel est son ADN et quel bilan faites-vous de vos débuts ?

Dès l’origine, Add Value s’est concentré sur le risque IARD de l’entreprise afin de proposer au courtier apporteur trois devis pour trois assureurs différents avec un benchmark des garanties. C’est l’élément qui forge notre identité et assoit encore notre développement aujourd’hui : nous donnons accès aux meilleurs produits du marché sur un besoin donné grâce à la comparaison des offres.

Sur les risques d’entreprise, les produits d’assurance sont moins standardisés que sur les risques de particuliers, il faut à la fois connaître les offres des assureurs spécialisés, les politiques de souscription et l’appétit des uns et des autres, être à même d’avoir négocié des délégations : ce sont ces éléments de connaissance du marché des risques d’entreprise que propose Add Value.

Aujourd’hui encore, dommages et responsabilités de l’entreprise constituent notre activité exclusive.

Avec combien d’apporteurs travaillez-vous ?

Au 1er janvier dernier, nous comptions 1 200 apporteurs référencés, et fin juin 2 200 partenaires. Notre objectif est d’en compter 3 000 en fin d’année. Cette montée en puissance est volontaire. Après le lancement d’Add Value en 2014, nous avons développé l’activité rapidement avant de choisir de freiner volontairement notre croissance pour ré-internaliser la gestion et l’ensemble du système d’information. En 2016, nous étions six collaborateurs ; nous sommes vingt désormais. Depuis 2018, notre développement soutenu s’explique à la fois par le bon outil informatique et la connaissance fine du marché des porteurs de risques auprès de qui nous obtenons des délégations.

Quels services déclinez-vous ?

Au-delà de la saisie d’une affaire par un de nos courtiers référencés, il arrive parfois que la demande n’aboutisse pas à un devis. Add Value est alors suffisamment technique et « staffé » pour se positionner en support de notre apporteur et faire du risque complexe ou sur-mesure.

Comme nous sommes très bien référencés sur Google, certaines affaires arrivent en direct. Nous ré-aiguillons systématiquement ces devis vers notre réseau. Et je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’un lead que nous facturons au courtier mais d’un cadeau.

La rémunération du courtier est de 15 % de commission linéaire HT et il bénéficie en plus des services d’Add Value qui gèrent son portefeuille pour son compte. La plate-forme se rémunère auprès des assureurs.

Add Value est en effet équipé pour placer et gérer des portefeuilles entiers et certains courtiers de bonne taille nouent avec Add Value des partenariats pour, en dessous d’un certain seuil, déléguer à la plate-forme la gestion et le placement de leurs affaires.

Pour cette rentrée, en plus de la douzaine de branches que nous travaillons, nous ouvrons en septembre la branche construction.

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