Voile, rugby, cyclisme, course à pied, parasport : assureurs et groupes mutualistes ne prévoient pas de réduire la voilure du sponsoring en raison de l’incertitude économique. Ils ciblent davantage leurs investissements pour coupler intelligemment notoriété et image. Le sponsoring sportif s’inscrit dans leur politique RSE, d’autant que les pouvoirs publics imposent des critères environnementaux.
Claude Bébéar, qui vient de disparaître à l’âge de 90 ans, n’était pas seulement l’infatigable entrepreneur-bâtisseur à la tête de la compagnie Axa durant quarante ans, qu’il transforma en géant mondial de l’assurance. Natif du Périgord (Issac), il avait la passion du rugby chevillée au corps, au point d’inscrire l’ovalie au cœur de la politique de sponsoring de son groupe de façon exclusive dès 2005. À ses yeux, le rugby faisait le lien avec les garanties santé de l’assureur dans des conditions sportives extrêmes et traduisait un partage de valeurs communes à l’entreprise : esprit d’équipe, solidarité, engagement, confiance, réussite collective. Ce n’est pas un hasard si, en 2025, Axa est partenaire de la Fédération française de rugby (FFR) et partenaire titre du championnat de France de rugby féminin « Axa Elite 1 » (championnat national amateur aux compétitions internationales professionnelles). L’exemple d’Axa révèle ce qui se joue dans le secteur de l’assurance. « Le sponsoring sportif fait partie intégrante de l’ADN de Generali France et de son histoire (soutien à l’expédition en ballon de Jean-Louis Étienne en 2010) et de nos engagements institutionnels portés par les questions de RSE », observe Rodolphe Pachot, directeur marketing et digital de Generali France.
À lire aussi
L’assureur a noué un partenariat historique dès 1999 avec la Fédération française d’équitation (FFE) et, depuis 2002, il est le partenaire majeur de l’Open de France devenu le « Generali Open de France ». «...