L'adoption du budget de la Sécurité Sociale, voté définitivement le 16 décembre dernier après d'incessants allers-retours parlementaires, entérine la hausse de 1,4 point de la CSG, confirmant les arbitrages politiques de ces dernières semaines. Assurance-vie, revenus fonciers, plus-values immobilières, PEL et placements immobiliers restent hors du périmètre de la réforme. Finzzle groupe, acteur français du secteur du conseil en gestion de patrimoine (CGP), analyse l'impact de cette mesure.
Pour ce groupe, il s'agit d'un signal politique fort en faveur de l'épargne populaire, mais nettement moins favorable à l'épargne dite "productive".
Dans un climat économique et social difficile, l'exécutif a choisi de ne pas alourdir la fiscalité de l'épargne longue, pilier du patrimoine des ménages. En excluant définitivement de la hausse de la CSG les revenus fonciers, l'assurance vie (détenue par près de 18 millions de Français), les PEL, les plans d'épargne populaire et les plus-values immobilières, l'État préserve les supports utilisés pour préparer la retraite, financer les grands projets familiaux et sécuriser le patrimoine. Une manière de ne pas fragiliser davantage les foyers ni de décourager un investissement locatif déjà lourdement taxé.
Pour Finzzle groupe, "l'assurance vie sort consolidée". Son cadre fiscal reste donc inchangé, aussi bien pour les fonds euros que pour les unités de compte. Dans un environnement de taux stabilisé où la recherche de sécurité prédomine, la combinaison rendement net / fiscalité attractive conserve tout son sens. L'abattement après huit ans, toujours intact, renforce plus que jamais l'efficacité de ce placement dans la préparation de sa retraite et de sa transmission.
Dès lors, certains arbitrages deviennent nécessaires. L'assurance vie permet de capitaliser sans être ponctionné chaque année, ce qui devient déterminant alors que les placements en compte-titres seront désormais plus lourdement imposés (dividendes comme plus-values). "Dans ce contexte, il devient indispensable d'augmenter la part d'unités de compte de qualité, sélectionnées pour leur capacité à délivrer du rendement brut et à compenser l'environnement fiscal moins favorable", explique Finzzle groupe.