Avec le pacte de responsabilité et de solidarité, la banque et l’assurance ont pris des engagements formels en matière de création d’emplois, d’insertion et de formation. Mais le compte n’y est pas pour la CFDT et l’Unsa.
journaliste
Voilà cinq ans, la branche de la banque signait un relevé de conclusions comportant 16 engagements à concrétiser de 2015 à fin 2017. Parmi ceux-ci, les entreprises de la branche s’engageaient à recruter au moins 40 000 salariés durant cette période, à faire croître de 12 % le nombre annuel d’offres de contrats en alternance et à maintenir un taux de 30 % minimum de jeunes diplômés dans leurs effectifs.
Pour la branche assurance, un accord était paraphé le 8 décembre 2014 entre, d’une part, la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) et le Groupement des entreprises mutuelles d’assurances (Gema) et, d’autre part, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et l’Unsa. Portant sur la période 2015 à 2020, l’accord comprenait vingt engagements. Entre autres, l’assurance s’engageait à recruter 38 000 salariés en CDI ou CDD de trois mois et plus, et à augmenter de 10 % par an le nombre d’alternants. Chaque entreprise de la branche devait accueillir au moins un jeune alternant avant 2017 et accroître de 20 % le nombre de salariés en situation de handicap.
Renforcer la compétitivité
Le pacte de responsabilité et de solidarité, mis en œuvre sous la présidence de François Hollande, avait pour but de renforcer la compétitivité des entreprises à travers quatre axes : l’allégement du coût du travail et de la fiscalité des entreprises, la réduction des prélèvements sur les salaires et l’ouverture de négociations sociales afin de déterminer des engagements et de les mettre en œuvre. En contrepartie, les branches...