La succursale française de MetLife, qui emploie 239 salariés, vient de lancer un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Les fonctions supports feraient les frais de ce PSE, engagé pour motif économique.
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Le 8 avril, lors d’une réunion du comité social et économique de MetLife France, un PSE concernant les salariés de la tour Cœur Défense, à Courbevoie (Hauts-de-Seine), a été annoncé par la direction. Sur la trentaine de salariés travaillant pour les services informatique et financier, quatorze licenciements sont envisagés : onze suite à la suppression de postes et trois suite à une modification du contrat de travail. Ces activités seraient redéployées à Galway (Irlande) et à Varsovie (Pologne), où MetLife recruterait de nouveaux collaborateurs. La décision a été prise à New York, où se trouve le siège de la compagnie. Selon Joël Farré, directeur général de MetLife France, cette décision relève d’« un projet de réorganisation s’inscrivant dans une démarche de centralisation des fonctions informatique et finance, afin d'optimiser leur mode de fonctionnement respectif. Ces évolutions organisationnelles concernent différents pays de la zone EMEA [Europe Moyen-Orient Afrique : NDLR] dont la France aujourd'hui. Certains pays se sont d'ores et déjà alignés avec cette nouvelle organisation. »
Le PSE engagé chez MetLife France devra être finalisé fin juin. Selon la loi, une fois que l’employeur a ouvert la voie aux licenciements, le comité social et économique doit rendre un avis dans un délai maximal de deux mois lorsque le nombre de postes supprimés est inférieur à cent. Ce délai peut toutefois être raccourci. Les négociations ayant tout juste débutées au sein de MetLife France, on...