Parfois vécu comme une contrainte par les entreprises, le contrat de génération a du bon. Il permet d'équilibrer la pyramide des âges et favorise l'accès des jeunes à l'emploi. Preuves à l'appui dans le courtage.
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Quel dispositif vise à améliorer l'accès des jeunes à un emploi en CDI, à maintenir l'emploi des salariés âgés et à assurer la transmission des savoirs et des compétences ? Le contrat de génération bien sûr ! Comme les assureurs, les courtiers d'assurance et de réassurance font face à de nouveaux risques, au développement des technologies et aux évolutions réglementaires. Pour ce faire, ils ont besoin de compétences et de qualifications tout en faisant cohabiter les générations. Les partenaires sociaux ont donc souhaité décliner le dispositif dans cette branche. L'accord relatif au contrat de génération signé le 24 octobre 2013 entre la Chambre syndicale des courtiers d'assurance (CSCA) et deux syndicats (le SNECAA CFE-CGC et la fédération CFDT branche assurance) est entré en vigueur fin mars 2014. La branche du courtage y prend des engagements en faveur de l'insertion durable, de la formation des moins de 26 ans et du maintien dans l'emploi des seniors.
Aide financière de l'état
L'objectif est d'embaucher 300 jeunes d'ici la fin 2015 tout en maintenant dans l'emploi un nombre équivalent de salariés seniors. Les entreprises de 50 à 300 salariés qui appliquent le dispositif du contrat de génération bénéficient d'une aide financière de l'État. Celles de plus de 300 salariés sont tenues de négocier un accord interne, faute de quoi, elles s'exposent à une sanction financière pouvant atteindre 1 % de leur masse salariale. Une mesure diversement appréciée ! Pour Julien Lesser, directeur juridique et social...