En France, des entreprises expérimentent le travail sur quatre jours par semaine, lequel permet notamment aux salariés un meilleur aménagement vie pro-vie perso. La formule, déjà en place chez quelques rares assureurs, pourrait-elle faire son chemin dans le secteur ?
Si l’idée d’un rythme de travail de quatre jours par semaine est apparue dans les années 1990, son application commence tout juste à faire des émules en France, la crise sanitaire de la Covid-19 et le questionnement qu’elle a soulevé sur l’articulation entre vies professionnelle et personnelle ayant favorisé son émergence. Selon le ministère du Travail, environ 10 000 salariés du secteur privé et de la fonction publique testaient la semaine de quatre jours (ou semaine en quatre jours) début 2023 en France. Le concept est simple : il s’agit de travailler quatre jours par semaine au lieu de cinq, sans perte de revenus.
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Selon Philippe du Payrat, cofondateur de 4 jours.work, entreprise de l’économie sociale et solidaire accompagnant les organismes dans leur transition à la semaine de quatre jours et proposant un outil de diagnostic gratuit sur son site internet : « Chaque entreprise organise la semaine de quatre jours en fonction de critères qui lui sont propres. Le jour non travaillé peut être fixe ou flottant. Certaines entreprises préfèrent pratiquer la semaine de quatre jours une semaine sur deux. D’autres adaptent leur rythme de travail en fonction de la saisonnalité. Le rôle de 4 jours.work est de faire de la dentelle en s’attachant aux spécificités de chacune des structures. » À l’échelle internationale, sur les 400 entreprises où 4 jours.work est intervenue en vue de faciliter le passage au travail sur quatre jours, 90 % d’entre elles ont choisi de conserver ce rythme...