Personnalité atypique du secteur, Jean-Charles Simon, économiste, lobbyiste, homme de médias et de réseaux, a rejoint le cabinet Optimind en 2018.
journaliste
Ceux qui le suivent sur les réseaux sociaux connaissent tout l’engagement personnel de Jean-Charles Simon pour défendre ses idées. « C’est ma vie publique d’électron un peu libre. J’ai une vision libérale très précise que j’assume totalement et je vis peut-être de manière un peu excessive la déformation d’un fait attesté », admet-il. Féru de statistiques et de données économiques, celui pour qui « la rigueur scientifique est une valeur majeure » s’est posé du côté d’Optimind en 2018. Une « opportunité idéale » qui repose sur les convictions profondes qu’il partage avec Christophe Eberlé, président du cabinet. « Les assureurs vont devoir se recentrer sur deux choses : le portage en remontant dans la chaîne de valeur des risques et la relation client. Entre les deux, ils auront besoin de services variés qu’ils n’auront plus intérêt à faire en interne », estime Jean-Charles Simon. Car notre homme connaît parfaitement le secteur de l’assurance et les transformations qui s’annoncent.
Après des expériences de trader et de directeur d’études économiques au RPR, sa carrière connaît un tournant lorsqu’il croise le chemin du bouillonnant Denis Kessler, alors président de la FFSA et vice-président du Medef. « Un vrai tourbillon, se souvient Jean-Charles Simon. L’assurance était le prolongement intellectuel de beaucoup de choses et j’étais aux premières loges d’une forme d’ébullition libérale sans aucun tabou. »
Après quatre ans passés à la direction des affaires publiques de la FFSA, il...