L'état-major du mois est consacré à Enio. En juillet 2024, l’union de groupe mutualiste Unalis a changé de nom et de statuts pour devenir Enio. Une nouvelle page pour une nouvelle singularité mutualiste.
Enio a succédé à Unalis mutuelles en juillet. Bâtie comme une troisième voie mutualiste tracée entre les constructions intégrantes et l’isolement des indépendants, l’UGM motive son changement d’identité par la mise en place d’une nouvelle gouvernance et de nouveaux statuts pour « mettre un terme aux différences de traitement qui préexistaient entre les mutuelles ». Un épisode qui entérine la fin des relations entre l’UGM et l’écosystème du groupe Apicil, pourtant à l’origine de la création d’Unalis.
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Présidé par Alain Payan, également président de Tutélaire, l’UGM fonctionne désormais sur le principe « une mutuelle, une voix ». Dans sa nouvelle configuration, Enio réunira la Mutuelle de la Corse, la mutuelle Intégrance, Mutami, la Société mutualiste des hospitaliers, la Mutuelle des services publics, la MEP et la Smerep (Mutuelles Heyme), Tutélaire, Mutuale, Amellis, la CMAM et la MGPS. « Réunion des premières lettres du mot grec enosis et des dernières du latin unio, tous deux signifiant en français union, ce mot témoigne de notre volonté de faire émerger, par le syncrétisme de nos identités plurielles, une maison commune moderne, créative et dynamique », explique Enio. Concrètement, l’UGM assure pour ses membres, par subsidiarité, la représentation dans l’écosystème mutualiste, la promotion d’un modèle de coopération et de solidarité entre les mutuelles, et la mutualisation d’expertises, d’outils, de leviers au service des stratégies propres à chaque entité.
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