Intéressement et participation en baisse, hétérogénéité dans l'octroi des bonus... Si certains profils sont toujours autant chassés et grassement rémunérés, l'individualisation des salaires, elle, se poursuit.
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Plus que jamais, les entreprises ont besoin d'être accompagnées dans leurs recrutements et les candidats d'être orientés et conseillés par rapport à leur projet professionnel. Une tendance qui s'amplifie en 2013. «Le degré d'exigence des clients qui nous sollicitent sur les métiers pénuriques à forte expertise s'est accru, explique Thierry Mageux, business development manager chez Robert Half Financial Services. Les DRH qui se tournent vers des recrutements externes, s'ils n'ont pas trouvé en interne les compétences, ne veulent surtout pas se tromper ! Nos délais de recherche sur les postes cadres ont été multipliés par deux en 4 ans.» Et d'ajouter : «De leur côté, les candidats posent plus de questions et mettent davantage le risque en perspective de leurs attentes. Ils veulent faire le bon choix en s'assurant de la pérennité et de la solidité de la structure, des conditions de travail, de la qualité du projet et des possibilités d'évolution professionnelle.» Et même si ces comportements allongent les process de recrutement, le secteur n'en reste pas moins dynamique.
Robert Half Financial Services, qui fait partie du top 5 des cabinets de recrutement et de chasse de têtes dans les secteurs de la banque et de l'assurance, a identifié environ 20 000 candidats dans ces deux domaines dont 7 000 évoluant dans le secteur de l'assurance. En 2012, il a réussi une centaine de missions pour différents acteurs du secteur (compagnies d'assurance et de réassurance, IP, mutuelles, sociétés...